mercredi 12 février 2014

[Littérature]: Une planète dans la tête de Sally Gardner


Ce qu'en dit la quatrième de couverture : Je me demande... Si le ballon de foot n'était pas passé par-dessus le mur. Si Hector n'était pas allé le chercher. S'il n'avait pas gardé l'abominable secret pour lui. Si... Alors, je me raconterais sans doute une autre histoire. Voyez-vous, les « si » sont comme les étoiles, innombrables. Standish vit avec son grand-père dans la « zone 7 », celle des impurs, privés de tout, surveillés en permanence... Dyslexique, il subit à l'école brimades et humiliations jusqu'au jour où il se lie d'amitié avec son nouveau voisin, Hector. Ensemble, ils rêvent de s'évader sur juniper, la planète qu'ils ont inventée. Mais Hector et se parents disparaissent sans laisser de trace... ont-ils été supprimés ? Le récit coup de poing d'un jeune garçon atypique face au totalitarisme. Un héros inoubliable, un roman bouleversant. Fait exceptionnel, Une planète dans la tête a reçu les deux prix littéraires britanniques les plus prestigieux : Carnegie Medal (2013), prix Costa (2012), ainsi que la Sélection du Prix des Libraires Indépendants.

A propos de l'auteur : Sally Gardner est née à Birmingham, en Grande-Bretagne. Souffrant de troubles de l'apprentissage jusqu'à ce qu'on diagnostique une dyslexie sévère (comme son héros Standish), elle n'apprend à lire qu'à quatorze ans et écrit aujourd'hui sur un clavier adapté à son handicap. Après des études dans une école d'art, elle devient décoratrice puis costumière de théâtre. Auteur de nombreux ouvrages pour la jeunesse - albums comme livres pour adolescents -, Sally Gardner a remporté plusieurs prix.


Mon avis : Je reprendrais ici ma critique Goodreads "Un roman coup de poing, qui nous rappelle les heures les plus sombres de notre histoire. Triste mais beau". Une histoire forte, portée par le courage et la détermination d'un jeune garçon face à un régime totalitaire. Une histoire d'amitié, d'amour fraternel et plus encore. Les pages défilent à toute allure, à l'aide de courts chapitres. C'est un peu déstabilisant au début mais au final, cela nous plonge que davantage dans ce récit écrit à la première personne. Voici mes passages préférés :
Cela donnait un tour définitif à leur disparition. Mettait un point final sur leurs yeux, rendait le point d'interrogation qui ponctuait le "pourquoi" plus grand, plus difficile à éviter [...] Il m'était apparu alors que le monde était plein de trous,  des trous dans lesquels on pouvait tomber, être englouti à jamais. J'avais du mal à comprendre la différence entre disparition et mort. A mes yeux, c'était la même chose, les deux laissent des trous. Des trous dans le cœur. Des trous dans la vie.
De la blessure continuait de s'écouler du chagrin, peu importait le nombre de pansements de "tout va s'arranger" appliqués dessus.
Le temps nous laisserait-il tranquilles, nous passerait-il à côté ? Baisserait le rideau. Ferait dérouler le générique. Apposerait le mot "fin".


1 commentaires:

Tu m'as donné envie ! Je salue aussi les éditeurs pour ces belles couvertures !

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